UNE ÉCOLOGIE DÉCOLONIALE
Théâtre Vidy-Lausanne
26 novembre 2024 / 18h30 à 22h
En janvier 2020, l'activiste climatique ougandaise Vanessa Nakate a été exclue d'une photo de presse avec Greta Thunberg et trois autres activistes climatiques lors du WEF à Davos. Elle a fait un commentaire sur les médias sociaux : « Pour la première fois de ma vie, j'ai compris ce que signifie le racisme ».
Pendant longtemps, les mouvements écologiques et décoloniaux/antiracistes ont fonctionné en parallèle. Leurs revendications politiques semblaient même contradictoires. Pendant les dernières années, cependant, de nombreux militants européens du climat ont manifesté leur solidarité avec ceux du Sud, et la justice climatique est devenue une question d'actualité. Les activistes et les chercheurs démantèlent l'environnementalisme bienveillant de l'Occident, conforté par les labels biologiques, les technologies neutres sur le plan climatique et la promesse rassurante du recyclage. Ils revisitent l'histoire coloniale des études sur la biodiversité et de la conservation de la nature, étroitement liée aux plantations, aux monocultures et à l'extractivisme.
Avec « The Time For Denial Is Over – Decolonial Ecology », GROUP50:50 invite des artistes, des activistes et des chercheurs qui travaillent pour une écologie décoloniale à échanger autour de leurs pratiques. Comment faire face à la déception et à l'incertitude lorsque les solutions aux problèmes écologiques continuent de reproduire les mêmes inégalités ? Comment soutenir les personnes les plus exposées aux impacts du changement climatique et des désastres écologiques sans tomber dans des approches paternalistes néocoloniales ?
Discours en Anglais et Français.
L'entrée est gratuite, mais il faut s'inscrire ICI.
Organisé par GROUP50:50 et le Théatre Vidy-Lausanne.
Avec le soutien de Migros Kulturprozent et Heks / Eper.