The Time For Denial Is Over – Lausanne
Avec « The Time For Denial Is Over – Decolonial Ecology », GROUP50:50 invite des artistes, des activistes et des chercheurs qui travaillent pour une écologie décoloniale à échanger autour de leurs pratiques. Comment faire face à la déception et à l'incertitude lorsque les solutions aux problèmes écologiques continuent de reproduire les mêmes inégalités ? Comment soutenir les personnes les plus exposées aux impacts du changement climatique et des désastres écologiques sans tomber dans des approches paternalistes néocoloniales ?
The Time For Denial Is Over – Lubumbashi
Programme discours - L'un des plus grands défis pour un mouvement de restitution transnational est de construire un dialogue avec les communautés locales qui ont été dépossédées pendant la période coloniale. Comment les communautés locales peuvent-elles se réapproprier le pouvoir d'interprétation des objets et des personnes qu'elles ont perdus ? Les centres culturels locaux, les organisations de la société civile et les groupes d'artistes transnationaux auront alors pour rôle de créer des ponts entre les institutions du Nord et les communautés locales du Sud. Mais comment cette rencontre peut-elle prendre forme ? A quels malentendus, à quelles difficultés sommes-nous confrontés ?
Semaine de Réflexion
Les membres du GROUP50:50 se sont rencontrés pendant une semaine à Berlin en novembre 2023. Ils y ont discuté des conflits, des malentendus et des blessures, analysé les complications organisationnelles et développé des visions structurelles et artistiques. Yannick Useni Sikuzani (professeur à l'université de Lubumbahsi) et Nadja Ofuatey-Alazard (activiste, curatrice et publiciste de Berlin) ont servi de médiateurs* au groupe.
The Time For Denial Is Over – Berlin
Programme discours - L'un des plus grands défis pour un mouvement de restitution transnational est de construire un dialogue avec les communautés locales qui ont été dépossédées pendant la période coloniale. Comment les communautés locales peuvent-elles se réapproprier le pouvoir d'interprétation des objets et des personnes qu'elles ont perdus ? Les centres culturels locaux, les organisations de la société civile et les groupes d'artistes transnationaux auront alors pour rôle de créer des ponts entre les institutions du Nord et les communautés locales du Sud. Mais comment cette rencontre peut-elle prendre forme ? A quels malentendus, à quelles difficultés sommes-nous confrontés ?
The Time For Denial Is Over – Leipzig
Programme discours - L'un des plus grands défis pour un mouvement de restitution transnational est de construire un dialogue avec les communautés locales qui ont été dépossédées pendant la période coloniale. Comment les communautés locales peuvent-elles se réapproprier le pouvoir d'interprétation des objets et des personnes qu'elles ont perdus ? Les centres culturels locaux, les organisations de la société civile et les groupes d'artistes transnationaux auront alors pour rôle de créer des ponts entre les institutions du Nord et les communautés locales du Sud. Mais comment cette rencontre peut-elle prendre forme ? A quels malentendus, à quelles difficultés sommes-nous confrontés ?
Tamburi e Fantasmi
Les artistes du GROUP50:50 - Huguette Tolinga, Ruth Kemna, Elia Rediger et Eva-Maria Bertschy - et l'artiste palermitaine Diawara Bandiougou explorent les liens entre les tambours et la commémoration des morts avec un groupe d'étudiants, d'artistes et d’activistes. Comment accompagner les morts sur leur chemin ? Comment communiquer avec eux lorsqu'ils ne sont plus là ? Ils se souviennent de pratiques culturelles datant de temps où nous cohabitions encore avec les esprits et inventent des rituels transculturels pour faire le deuil des pertes personnelles et des morts oubliés. Un court-métrage sera présenté en première début novembre dans le cadre de l'exposition The Time For Denial Is Over à euro-scene à Leipzig.
Le Retour des Fantômes
Dans «The Ghosts Are Returning», le GROUP50:50, collectif d'artistes venus du Congo, de la Suisse et de l’Allemagne, nous raconte l'histoire de sept «squelettes pygmées» qu'un médecin suisse a apportés du Congo à Genève dans les années 1950. Les artistes se rendent dans la forêt équatoriale auprès du peuple nomade des Mbuti qui se trouve aujourd’hui menacé par l'exploitation forestière illégale et chassé de ses territoires. En chantant et en dansant avec eux, ils élaborent un rituel pour permettre aux sept esprits de trouver le repos. Il en résulte une pièce de théâtre musical multimédia sur les crimes (néo)coloniaux, la mort et le deuil.
The Time For Denial Is Over - Palerme
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère du débat postcolonial. Dans ce contexte, le GROUP50:50 et le studio rizoma invitent des artistes*, des activistes* et des penseurs*euses d'Europe et d'Afrique à jeter les bases d'un vaste mouvement de restitution transnationale. En organisant une série de conférences, de pièces artistiques et d'interventions, nous voulons présenter et discuter des pratiques artistiques et politiques qui permettront de recadrer le dialogue et la coopération transcontinentale.
Collab Stories
Pour le Jazz-Club de Leipzig, le trio Elia Rediger, Kojack Kossakamvwe et Ruth Kemna propose un concert sur les crimes économiques actuels et à venir et les fantômes de l'époque coloniale. Dans un dialogue musical transcontinental, ils reprennent des œuvres de leurs collaborations passées et présentent pour la première fois de nouveaux morceaux sur scène.
Hercule de Lubumbashi
Librement inspiré d’« Hercule » de G. F. Haendel, le chorégraphe congolais Dorine Mokha et le musicien suisse Elia Rediger ont créé en 2019 un oratorio des mines pour onze musiciens*nes congolais*es et européens*ennes, un chanteur et un danseur. Ils ont transposé le mythe populaire à l'ère de la mondialisation et nous ont transportés, par un simple tour de passe-passe, d'un présent sombre à un avenir indéniablement meilleur. Les conflits actuels en termes de matières premières, de corruption, d’anarchie, de violations des droits de l'homme et autres conséquences du capitalisme mondial sont réglés, compensés et réparés par la fiction – un projet de collaboration pour une réalité appelée de nos vœux et un avenir meilleur.